Le Ruby dit ‘militaire’. |
|
|
|
Le "Ruby"
dans sa forme du marché passé par la France plaquette bois avec ces marquages
d'acceptation. |
|
|
Suite à quelques
accidents lors de la sortie de l'arme de son étui (la sécurité frottait sur
le cuir et basculait lors de l'extraction) certains modèles ont reçu un
"clou" faisant surépaisseur et évitant ce problème. |
|
Au
début de la guerre de 1914-1918, les effectifs de l'armée française passent
brusquement de 800.000 à 3.500.000 hommes. L'armement
français a abandonné la production des armes de poing au profit des
mitrailleuses et des armes d'épaule qui manquent elles aussi aux combattants. Ce conflit,
qui devait être rapide, se transforme en guerre de position. Les belligérants
s'enterrent dans les tranchées. Des unités spéciales sont créées
ponctuellement : "les nettoyeurs de tranchées". Chargés
d'éliminer les points de résistance isolés, ces hommes, dont l'efficacité
réside dans la rapidité et la discrétion, ont fait du revolver, du pistolet
et du poignard leurs armes de prédilection. Cette
guerre de tranchée va également multiplier les postes de téléphonistes,
brancardiers, grenadiers lanceur, postes dont les manuels d'infanterie
prévoient l'équipement en armes de poing. De plus, comme le conflit s'enlise,
la perte et la destruction augmentent encore ce besoin. Les services du
matériel vont remettre en service toutes les armes de poing utilisant la 8mm
réglementaire. Les ‘1887’ civils et les ‘1892’ du
commerce disponibles sur le marché des armes viendront compléter ces
derniers. Mais cela
ne suffira pas. On va donc créer une commission, dirigée par le député Albert
Thomas, chargée d'acheter des armes auprès des pays qui ne sont pas en
guerre. On se tournera d'abord vers les États Unis où l'on achètera 5.000
Colt 1911 mais devant les prix proposés, on s'adressera à la production
armurière de Guernica et d'Eibar, ville du pays basque espagnol, qui se pose
en fournisseur idéal, par sa frontière commune avec la France. Le Ruby
dessiné et proposé à la France par La société Gabilondo Y Urresti était
primitivement destiné à un marché militaire ou de police ce qui explique
l'anneau de Dragonne. Il en fut livré en mai 1915 deux séries de test. La société
Gabilondo Y Urresti, la plus importante par sa production à l'époque, sera
retenue pour la fourniture d'un pistolet semi-automatique en 7,65 mm dénommé
RUBY dans le catalogue de cette firme. Un contrat est signé fin mai 1915 pour
la fourniture de 10.000 pistolets par mois puis à partir d'août de la même
année, de 30.000 armes. Chaque arme devant être livrée accompagnée de 3
chargeurs à la commission de réception du parc d'artillerie annexe de Bayonne.
La France achètera au total plus 968.000 Ruby dont 709.775 reçu par la
commission de Bayonne et 23.000 Star auxquels viendront se joindre les
485.000 revolvers dit ‘92’ espagnol commandé en 1917; Un
inventaire de 1920 ne comptabilisera plus que 580.000 Ruby. La société
Gabilondo Y Urresti ne sera pas en mesure de produire cette arme seule. Elle
commencera par demander de l'aide à quatre autres entreprises armurières
d'Eibar : 1. Armeria Elgoibaressa qui
produira le "Lusitania" en hommage au transatlantique coulé par les
Allemands, 2. Echealasa Y Vincinai y
Cia, 3. Hijos de Angel Echeverria y Cia, 4. Iraola Salaverria Y Cia. qui devaient produire
chacune 5.000 pistolets par mois et payer une indemnité pour chaque pièce non
livrée ou recevoir une gratification au dessus du prix fixé pour chaque
pistolet livré en supplément (ce qui explique certainement qu'on ai
privilégié la quantité à la qualité). Chaque contractant
devait les envoyer à la société Gabilondo, qui devait en produire 10.000 par
mois de son coté, les regrouper les contrôler et les livrer à la France. Mais à la
demande française viendra s'adjoindre celle de l'Italie et Gabilondo fera
appel à la sous-traitance d'une quarantaine d'armuriers de la région d'Eibar
et de Guernica. Certains armuriers viendront négocier directement avec les
autorités militaires françaises et proposer leur propre production. Dans
cette confusion, il sera impossible d'établir exactement combien d'armes
furent livrées par chacun. Pourtant cette
arme ne sera jamais reconnue comme arme réglementaire bien qu'elle restera en
service jusque dans les années cinquante pour équiper les fonctionnaires de
police, les gardes mobiles, les gendarmes, les douaniers, et les gardes
champêtres, qu'elle participera aux diverses campagnes coloniales et durant
le conflit de 39-45 tant dans l'armée que dans la résistance ou elle était
appréciée pour ses dimensions réduites. Il est a noté que la France a vendu
9.000 de ces pièces à la Finlande au titre des surplus: - Calibre: 7,65 mm Browning, - Nombre de coup: 9 (des version en 7 et 8
coups existent), - Longueur: 157 mm (théorique), - Hauteur: suivant le nombre de coup, - Poids: 875 gramme (théorique). |
|
On croit
souvent a tort que le Ruby est une invention de 1915 cela est du au marquage
sur la culasse du modèle d'origine gravé : ‘1915 Patent ‘RUBY’
Cal 7,65’ qui est en fait la date du dépôt de la marque ‘Ruby’ procédé habituel chez les armuriers espagnols
qui à défaut de pouvoir protéger un brevet technique protégeait ainsi leur
marque commerciale. Le Ruby n'est pas une invention mais une copie simplifiée
du Browning 1903, mais la percussion se fait par un chien caché, dont la
qualité de fabrication en acier fondu est généralement médiocre, conçu pour
le marché civil un peu avant 1910 (les premiers modèles semblent être mis en
vente vers 1905/1906) avec comme caractéristique la plus importante un prix
très bas. Les
pistolets de type Ruby ne sont pas très exactement identiques. Les dimensions
et la taille des différentes pièces sont différentes d'un fabricant à
l'autre. Elles sont donc difficilement interchangeables sans ajustement et le
plus souvent, cette opération est impossible. Les Ruby du contrat militaire
sont tous en finition bronzée (les Ruby commerciaux sont bronzés ou chromés),
les plaquettes de poignée sont en bois quadrillé. Les
marquages sont assez disparates en règle générale, toutes les armes portent
un numéro de série sur la face droite de la carcasse quand il est frappé sur
la face gauche, il est répété sur la culasse à titre de repaire d'appairage
du à la sous-traitance. Il n'y a aucun poinçon d'épreuve (seules les armes
fabriquées après guerre de 1923 jusque 1939 en portent) pour le reste il y a
autant de marquages différents que de fabricants qui se cantonnent sur la
face gauche de la culasse. Seul point commun pour les armes du marché
militaire, l'indication du calibre 7,65 par contre les capacités des chargeurs
sont variables la aussi en règle générale 7 coups mais on rencontre des 8 et
9 coups et même un modèle commercial dit ‘royal’ à 12 coups. Les
rayures de culasse sont soit incurvées soit droites pour les armes
sous-traitées. Il n'y a
pas à priori d'accessoires spécifiques aux pistolets Ruby à part les deux
chargeurs supplémentaires. Les premières armes ont été livrées sans étui, les
troupes ont utilisé une cartouchière modèle 1888, en 1916 on fabriquera un
étui en cuir brun de forme triangulaire muni d'un rabat et fermé par une
lanière fendue prenant sur un bouton en laiton en forme de boule avec deux
poches supplémentaires pour recevoir les chargeurs (il existera après la
guerre plusieurs autres modèles dessinés en fonction de l'affectation de
l'arme). Le Ruby est
un pistolet semi-automatique à culasse non calée de type ‘hammerless’
(sans chien extérieur) avec une sécurité (facultative) agissant par le levier
d'arrêtoir de culasse placé à gauche de la carcasse qui bloque la détente. L'avant
est percé de deux orifices ; un pour le canon, un pour le ressort et sa
tige guide. Le chargeur en tôle pliée est maintenu par un bouton arrêtoir au
talon de la poignée. Sur la gauche du talon, se trouve un anneau de dragonne
fixé par matage. L'arme comporte un extracteur sur la face droite maintenu
par goupille traversante. Les organes de visée se composent d'un guidon
demi-lune et d'un cran de mire monté sur queue d'aronde (attention non
démilitarisée, c'est une arme de 4ème Catégorie). Pour faire
face à la demande sans cesse grandissante de l'armée française, la firme
Gabilongo Y Urresti à Eibar contractant du marché français a du s'associer ou
faire sous-traiter à d'autres entreprises. Il en résulte plus d'une
quarantaine de versions différentes. Après la
guerre les "Ruby" ont été employés par la police, les douanes,
certains fonctionnaires et en particulier les gardes forestiers qui le
conserveront jusque dans les années 1980. Il est à noter que le "Ruby" fut proposé à la
commission d'expériences de Versailles de 1922-1924. |
|
Un étui en cuir brun de forme triangulaire muni d'un
rabat : |
|
Il existe également une
multitude de modèles commerciaux aussi bien en 7,65 qu'en 6,35 dont j’écrirai
une suite à cet article. |
|
|
Culasse de Ruby
postérieure à 1923 ; les poinçons d'épreuve n'apparaissent qu'après le
18 juillet 1923 en Espagne sur les pistolets automatiques; mais très
intéressante car revendue par La Manufacture de St Etienne et fabriquée par Arizmendi Y Goenaga à Eibar qui le vendait également sous
la marque Singer. |
|
MARQUAGE |
CONTRE MARQUE |
FABRICANT |
DÉTAIL |
TYPE DE MARQUE |
1a |
|
AH |
Acha Hermanos à Victoria |
(sud d'Eibar) vers1916 jusqu'en 1922 sous le nom de Domingo Acha. Modèle modifié en 1922 et produit jusque dans les années 1930. |
Acha ou model 1916
|
2a |
|
AL |
Aldazabal Leuriondo Eibar |
Produit plusieurs modèle type Ruby en 7 et 9 coups. |
IMPERAL |
3a |
|
AK |
Alkartasuna Ca à Guernica |
Groupe formé par une partie du personnel de l' Esperenza y Unceta pour répondre a la demande de Galilondo pour produire le contrat de Ruby français. Guernica lieu de rassemblement des pièces fabriquées environ 80 000 pièces furent produites. Produit également civilement des modèles avec canon long. La firme disparaît en 1922. |
Alkar et Kapitan A vérifier |
51a |
|
|
Antonio Errasti |
Connu comme étant un sous-traitant pendant la guerre 1914-1918. |
|
6a |
|
AG |
Arizmendi y Goenaga Francisco à Eibar
|
Elle sera une des premières à se joindre à la production pour le marché français. Créé en 1896 cette firme était surtout spécialisée dans la production de revolvers elle commercialise plusieurs modèles type Ruby avant la guerre 14-18. La firme disparaît avec la guerre civile espagnole (1936). |
IDEAL |
53a |
|
AZ |
Arizmendi, Zulacia y Cia, Eibar |
Voir Beistegui Hermanos à Eibar. |
Cebra à vérifier. |
8b |
|
AZ |
Arizmendi, Zulacia y Cia, Eibar. |
Voir Beistegui Hermanos à Eibar. |
|
48a |
V |
|
Arrizabalaga Republic |
Connu comme étant un sous-traitant pendant la guerre 1914-1918. Voir avec Azanza y Arrizabalagas's à Eibar. |
|
49a |
|
|
Arrostegui |
Connu comme étant un sous-traitant pendant la guerre 1914-1918. |
|
8a |
|
AA |
Azanza y Arrizabalagas's à Eibar |
La firme produira un modèle commercial appelé "Reims" en 6,35 et un en 7,65 qu'elle livrera à la France en 1914-1915. |
MODELO 1916 REIMS |
10a |
|
BH |
Beistegui Hermanos à Eibar |
Sous traitant officiel de Galinbondo. Cette firme dans l'impossibilité pour de produire les stries de préhension en arc de cercle produira des armes pour l'Angleterre d'ou le marquage "Spain" avant de livrer le même modèle pour la France avec le mot "Espana". |
|
9a |
|
AZ |
Beistegui Hermanos à Eibar |
Arizmendi, Zulacia y Cia, Eibar. puis Beistegui Hermanos à Eibar. Sous-traitant officiel de Galinbondo cette firme dans l'impossibilité pour de produire les stries de préhension en arc de cercle produira des armes pour l'Angleterre d'ou le marquage "Spain" avant de livrer le même modèle pour la France. |
1914 MODEL |
4a |
|
BA |
Berasaluce Arietio-aurtena y Cya à Eibar |
1916 modèle "Allies" la fabrication continue jusqu'en 1924 date a laquelle un modèle plus compact sort existe en 7 et plus rarement en 9 coups. |
ALLIES |
11b |
|
BC
|
Bernedo Vincenzo y Cia, Eibar.
|
Similarité avec Victor Bernedo le "BC" est connu mais pas le marquage de la culasse ou il aurait obtenu deux identificateurs ? |
|
16a |
|
I |
Bonifacio Echeveria's à Eibar |
Il viendra compléter les livraison à l'état français avec son modèle personnel d'ou les stries de préhension droite et le nom "Izarra" qui signifie "étoile" en basque ou "Star" en anglais nom sous laquelle la firme continuera a produire même sous le régime de Franco. La production avant les livraisons à la France est estimée à 10.000 pièces. Des versions avec canon long existent. |
IZARRA |
15a |
|
EA |
Echave y Arizmendi à Eibar |
Arostegui Eulogiol puis Echave y Arizmendi sera sous le nom de Echasa un des quatre fabricants de pistolet à continuer de fabriquer sous le régime de Franco. |
MODEL 1916 "Azul" à vérifier. |
50a |
|
|
Echealaza y Vincianai y Cia |
Connu comme étant un sous-traitant pendant la guerre 1914-1918. |
|
17a |
|
|
Erquiaga y Cia à Eibar |
C'est un sous-traitant de Gabilondo il livrera le modèle "Fiel" sa production continuera jusqu'en 1920 avec d'autres modèles année de sa disparition sous le nom de Erquiaga Muguruzu y Cia. |
FIEL |
7a |
|
EU |
Esperanza y Unceta à Guernica |
Premier contractant avec Galinbondo et Esperanza à livrer la commande française. La firme continue d'exister sous le nom d'Astra Unceta. |
ASTRA BRUNSWIG VICTORIA Victory postérieur à 1918 à vérifier. |
13a |
|
EU |
Esperanza y Unceta à Guernica |
Premier contractant avec Galinbondo et Esperanza à livrer la commande française. Modèle particulier de Esperanza y Unceta certainement pris sur une commande pour être livré a la France. |
|
26a |
|
|
Fabrique d'Armes de Guerre de Grande Précision |
Attribué à Etxezagarra y Abitua le nom de la firme avait été choisi pour faire croire à une production française et tromper les sceptiques des fabrications espagnoles très certainement postérieur à 1918. Suivant une autre source le fabricant serait Beistegui Hermanos mais pourquoi aurait il choisi cette marque alors qu'il livrait déjà l'armée française. Suivant une troisième source: ce serait Retolaza Hermanos qui aurait produit ce modèle et de fait on trouve des "Liberty" avec ce nom mais avec des poinçons d'épreuve donc postérieur a 1923 et il est très possible qu'a la disparition de la firme Retolaza ai repris ses fabrications. |
JUPITER PRECISION |
47a |
|
|
Farizmendi y Coenaga à Eibar |
Fabriquera des modèles du type Ruby sans savoir à quelle date la production commença mais avant 1923. |
|
19a |
|
GU |
Galilondo y Urresti à Eibar |
Galilondo y Urresti est le créateur du modèle Ruby à 9 coups en 1914. Quand il recevra le contrat français en 1915 il est le plus important fabricant de pistolet d'Eibar mais ne pourra faire face au contrat et recherchera des sous-traitant qui nous donne cette diversité de production aujourd'hui. |
RUBY |
38a |
|
GU |
Galilondo y Urresti à Eibar |
Version de marquage différent de la firme Galilondo y Urresti à Eibar. Variante à stries de préhension droite. |
|
20a |
|
GU |
Galilondo y Urresti à Elgoibar |
Après l'installation d'une nouvelle unité de fabrication l'inscription sur la culasse change pour signaler la nouvelle localisation de la firme à Elgoibar près d'Eibar. |
RUBY |
21a |
|
GN |
Garate Anitua y Cia à Eibar. |
C'est une très vieille entreprise qui fut à l'origine en 1897 du Charola copie en miniature du C96 de Mauser. Elle livrera également le revolver en calibre .455 à l'armée Anglaise ainsi qu'à la France en 8mm. |
Express et Danton postérieur à 1918 à vérifier. |
5a |
|
A |
Gaspar Arizaga's à Eibar |
Apparaît à la fin du conflit de la guerre 14-18. Reconnu pour la qualité de ses productions la firme disparaît avec la guerre civile espagnole (1936). |
|
35a |
|
GB |
Gregorio Bolumburu |
Le Regina est un des modèles livrés à la France par cette firme ainsi que le modèle Bristol. Variante avec le nom "Gregorio Bolumburu" avant le nom Bristol. |
REGINA BRISTOL Gloria postérieur a 1918 ? à vérifier. |
23a |
|
HE |
Hijos de Angel Echeverria à Eibar |
Un des quatre sous-traitant d'origine de Galilondo livraison 1915. |
|
43a |
|
HE |
Hijos de Angel Echeverria à Eibar |
Le Vesta est une variante du Ruby de la firme Hijos de Angel Echeverria. |
VESTA Izarro postérieur à 1918 à vérifier. |
24a |
|
|
Hijos de Calixto arrizabalaga à Eibar |
Fabriquera des modèles du type Ruby sans savoir à quelle date la production commença mais avant 1923 la firme disparaîtra en 1936. |
|
54a |
|
CU |
INCONNU |
|
|
61a |
|
VD |
INCONNU |
|
|
60a |
|
TM |
INCONNU |
|
|
55a |
|
CZ |
INCONNU |
|
|
56a |
|
EC |
INCONNU |
|
|
12a |
|
|
INCONNU |
Des variantes avec la culasse en blanc ou simplement "Automatic Pistol" quelque fois le calibre mais avec poignées bois et stries de préhension en arc de cercle laisse supposer qu'ils ont été produit pour la France. |
|
65a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
MITRAILLEUSE MODEL |
69a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
POCKET MODEL |
32a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby faisant référence à son utilisation militaire. |
|
64a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
LEPCO MODEL |
67a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
TORPILLE MODEL |
63a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
LOBO MODEL |
14a |
|
|
INCONNU |
le Cobra était vendu après la guerre de 14-18 par Arizmendi Zulaica mais était fabriqué durant cette dernière sans qu'on en connaisse le producteur. |
|
66a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
OYEZ MODEL |
68a |
|
|
INCONNU |
Une des copies très certainement postérieure a 1918 du type Ruby. |
WOLF MODEL |
62a |
|
RG |
INCONNU |
|
|
39a |
|
IS |
Irola Salaverria y Cia à Eibar |
Un des quatre sous-traitant d'origine de Galilondo (livraison 1915) la firme disparaîtra en 1921. |
|
22a |
|
IG |
Isidro Gaztanaga's à Eibar |
Le modèle Destroyer a commencé à être livré en 1916. |
DESTROYER INDIAN |
57a |
|
JE |
Javier Echaniz. |
|
DEFENDEUR |
25a |
|
|
José Aldazabal |
Le Impérial est une copie commerciale du type Ruby fabriquée par José Aldazabal à noter les stries de préhension droites. |
IMPERIAL |
18a |
|
EU |
Juan Esperanza y Pedro Unceta à Guernica |
C'est le nom utilisé par Esperanza y Unceta avant le conflit de 14-18 pour l'export vers la France et l'Italie il livrera ce modèle au début du conflit puisqu'on le trouve avec le "EU". |
|
28a |
|
AE |
La Armera Elgoibarresa à Elogoibar |
Un des quatre sous-traitant d'origine de Galilondo (livraison 1915) installé primitivement à Eibar. |
LUSITANIA |
27a |
|
IO |
La industrial Orbéa à Eibar |
Une des plus anciennes fabrique d'armes modernes (fondée en 1859) qui fournira également des revolvers en 8mm à la France et en 10,4 pour l'Italie ; à noter les stries de préhension droites. |
|
58a |
|
LC |
Laplana y Capdevila. |
|
|
59a |
|
LH |
Lasangabaster Hermanos, Eibar. |
|
DOUGLAS |
31a |
|
MB |
Martin Bascaran |
Le nom Martian est une référence au dieu romain Mars et se rapportant au prénom du fabricant ; à noter les stries de préhension droites. |
MARTIAN |
29a |
|
MS |
Modeso Santos |
Société créée pour un agent français qui livrait l'armée française d'où le choix du texte en français (Le nom de l'agent nous est inconnu). "les ouvriers réunis" est quelques fois absent. |
ACTION |
36a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Le Retalaza est un des différents modèles commerciaux livrés à la France par cette firme. 5.000 pistolets de ce modèle seront livrés à l'armée yougoslave (Serbie) après la guerre avec un marquage cyrillique "B.T.3", "V.T.Z" entre 1931 et 1933. |
|
45a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Autre variante du marquage "Vilar" produit par Retolaza Hermanos. |
VILAR |
44a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Le "Vilar" est une variante du Ruby produit par Retolaza Hermanos. |
VILAR |
40a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Le nom de ce modèle "Stosel" vient d'une commande d'un Général Russe en place à Port Arthur dans la ville de Manchuria pendant la guerre Russo Japonnaise de 1904-1905. |
STOSEL |
33a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Le Military est un des différents modèles commerciaux livrés à la France par cette firme le calibre laisse présager qu'il était destiné initialement au marché américain ou anglais. |
|
30a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Le Liberty est un des différents modèles commerciaux livré à la France par cette firme. |
LIBERTY MILITARY PARAMOUNT RETAZOLA Titan titanic postérieur à 1918 à vérifier.
|
34a |
|
RH |
Retolaza Hermanos |
Le Paramount est un des différents modèles commerciaux livrés à la France par cette firme. Le double marquage du calibre laisse présager qu'il était destiné initialement au marché américain ou anglais et l'on y a ajouté le calibre français. Des variantes avec stries de préhension droite existent. |
|
52a |
|
V |
San Martin Y Cia à Elgoibar |
Connu aussi sous le nom de Fabrica De Armas Durango. |
VENCEDOR |
41a |
|
|
Tomas de Urizaz |
Un des nombreux modèles fabriqués par cette firme. Le modèle "Trust" semble avoir été livré à la France. |
TRUST |
42a |
|
UC |
Urrejola y Cia à Eibar |
La firme est surtout connu pour la piètre qualité de ses fabrications elle disparaîtra en 1925. Avec stries de préhension droites. |
|
11a |
|
VB |
Victor Bernedo |
Cette firme a été constituée durant la guerre spécialement pour produire des pistolets type "Ruby" pour la France elle continuera de produire jusqu'en 1920. Des variantes avec canons longs existent au même numéro de série et contremarque "VB". |
|
46a |
|
ZC |
Zulaica y Cia à Eibar |
Certainement le marquage d'origine des livraisons pour la France. |
1914 MODEL Royal et Vincitor postérieur à 1918 à vérifier |
37a |
|
ZC |
Zulaica y Cia à Eibar |
Le modèle Royal était vendu par l'agence commerciale SA Royal Vincitor il existe également un modèle Vincitor. |
ROYAL VINCITOR |
Les canons étaient fournis par
- Faustino Artiagoita,
- Teodero Elcoro,
- Teodero Isarra,
- Mendizabal y,
- Echave y Arizmendi (qui produisait également
des armes complètes).
|
|
|