ARCHIVE MilitariaCollec

salut spyro,
on aviat ce niveau de pointage dans les lot 3° echelon AGC-TEB pour le controle des canons (de chars pour ma part). Je l'ai eu dans ces lots de 1987 à 1993 et ils doivent toujours etre en service.
voili voila.

ben voila gégé il a tou dis! l o l
a+
fred

re,
alors il fut un temps on parlait d'Echelons de réparation, ca allait de 1 à 5
-1° echelon: l'utilisateur, il avait juste le droit d'entretenir son matériel et de changer quelques pièces (extracteur Famas ou ampoule de sa jeep par exemple)
-2° echelon: réparation niveau compagnie (2° echelon A) ou regiment (2° echelon B). Le 2A faisait en gros les vidanges et le 2B les échanges de pièces un peu plus importante.
-3° echelon: réparation au niveau régional par des organismes du Matériel. Echange de pièce complexe (moteur, boite de vitesse, canons de char etc...). Il pouvait y avoir des sections ou détachements du Matériel au "cul" des régiments comme par exemple le Détachement de Soutien du Matériel de l'EAABC dont je faisait partie.
-4° echelon: toujours réparation par le Matériel mais cette fois en ETAMAT (ex ERGM) donc en Base fixe. réparation au niveau national cette fois.
-5° echelon: réparation lourde consistant carrement en reconstruction de matériel divers comme les GBC par exemple qui sont passés en chaine de reconstruction pour devenir des GBC 180.
Les opérations de chacun des échelons étaient inscrites dans les manuels de réparation et par exemple un 2A ne pouvait pas effectuer d'opérations de 3° echelon. Par contre un 2B pouvait le faire sous certaines conditions et en particulier l'accord donné par la DCMAT. Bien evidemment un 4° Echelon pouvait effectuer toutes les opérations du niveau "inférieur", qui peux le plus peux le moins...
En ce moment on ne parle plus d'Echelon mais de niveau technique d'intervention (NTI) en gros le 2° echelon=NTI1, le 3° echelon=NTI2 et au dessus=NTI3.
voili voila j'espere que j'ai été assez clair, désolé pour la longueur! l o l
a+
fred

ca me rappel des souvenirs

bonjour a tous
joli petit exposé freddu!!!!!

salut smith,
merci! pour une fois qu'on pouvait parler des obscurs qui bossent dans l'ombre
a+
fred

Bonsoir Tony

Pour la petite histoire , j'ai habité pendant près de 20 ans à côté de l'usine SOPELEM à DIJON ;

Phil

Bonjour Tony

C'est une usine je pense assez ancienne qui travaillait pour l'armée ( fabrication divers matériels d'optique ) . Par contre je ne sais pas si elle est toujours en activité à l'heure actuelle .

Cdt Phil

Il ne faut pas tout mettre au passé, ce type de niveau est encore utilisé. Il n'est pas utilisé que dans le ateliers, il est en dotation pour toute équipe de pièce d'artillerie sols sol et peut être dans d'autres armes. En règle générale, une fois que le premier coup de canon est tiré et que la pièce est encrée (pour les canons tractés), on vérifie l'angle de tit avec ce type de niveau. Cela permet également au chef de pièce de vérifier l'angle sans avoir à prendre la place du pointeur et ainsi vérifier s'il n'ya pas d'erreur. Cela peut permettre également de palier à un bris du niveau de pointage, la mesure de la direction de tir pouvant se faire à la boussolle( c'est moins précis mais c'est mieux que rien). Il vient effectivement se placer sur 2 petites parties usinées de la pièce, en général au dessus de la chambre. Il se place dans un sens ou dans l'autre suivant l'angle. Voici ce qui me reste de mes quelques années passées dans l'artillerie.

Bonjour.
Ce niveau de pointage est encore utilisé de nos jours sur le canon tracté 155mm TRF1 sur lequel j'ai servi pendant 5 ans. Il sert de référence pour mesurer d'éventuelle erreurs de réglage de l'A.P.H.(appareil de pointage en hauteur) du canon, mais ne doit pas être utilisé en phase de tir pour donner l'angle du tube, car il ne possède pas de niveau à bulle lui permettant de le mettre à la verticalité par rapport au sol. A noter que ses 4 surfaces d'appui sont usinées au micron près.
Cordialement, Flo.