de masnadal » Jeu Nov 16, 2006 13:51 05
bonjour à tous,
je tenterai une hypothèse: à l'origine, la baionnette était liée au fusil qui la portait, était livrée en même temps au régiment. Elle devait indiquer le même numéro.
Mais cette belle rigueur a t elle tenu face aux contraintes des premiers mois de guerre? Quand on voit la fragilité de la lame de la rosalie, le nombre de fusil déclarés hors service ou endommagés lors des premiers combats, il me semble que le beau couple Fusil/baionnette au même numéro a du vite disparaitre. Le n° de l'arme est prévu sur la croisière et non pas sur le rail de fixation.
De plus, la qualité du marquage dans l'acier de la croisière fait penser à un marquage d'arsenal alors que celui qui apparait en fond de rail, mal axé, me ferait davantage penser à la frappe d'un armurier régimentaire.... je n'ai aucune expérience dans ce domaine et je ne peux citer aucun auteur pour confirmer mon hypothèse. C'est seulement la logique et la connaissance des pratiques de l'armée francaise qui me fait penser à cela. On retrouve ce même type de marquages succéssifs sur les sabres à la dissolution des régiments: le précédent marquage qui correspondait à l'enregistrement sur les "inventaires" régimentaires était rayé et remplacé par un second correspondant à l'inventaire du nouveau régiment détenteur... Alors pourquoi pas pour les baionnettes?
la cavalerie francaise Second Empire et IIIème Rep. (sabres notamment)