de Philippe Regenstreif » Mar Aoû 22, 2006 15:51 49
Bonjour!
C'est extrêmement simple!
L'amorce comprend deux parties isolées l'une de l'autre, mettons:
- le "négatif" (ou masse) constitué par la coupelle métallique de ladite amorce, et la douille,
- et le "positif", sous la forme d'un plot central isolé du reste, généralement par un manchon plastique. Ces deux contacts sont reliés entre eux par un fil métallique très fin, susceptible de "griller" si le courant est établi entre eux.
Autour du fil en question se trouve coulée la composition d'amorçage qui va s'allumer instantanément lors de cette fermeture du circuit.
Bien sûr, une source d'électricité est nécessaire, en général fournie par une pile (armes à cartouches dites électriques), une dynamo (LRAC, ou la décharge d'un condensateur (fusées de bombes), logés dans l'arme.
Le courant est d'une puissance et d'un voltage calculés pour provoquer cet allumage.
C'est ce qui se passe en particulier sur les douilles de 30 mm DEFA pour canon d'avion le courant électrique étant fourni par l'installation .
électrique du bord.
Est-ce que j'ai été à peu près clair?
Le principe est aussi employé pour les détonateurs électriques utilisées pour faire sauter les charges explosives, le courant étant fourni à l'aide d'un exploseur comprenant une clef de remontage pour une magnéto qui une fois déclenchée , envoie le jus le long de la ligne (comme dans la 7e Compagnie!!!).
Dans la Résistance, les saboteurs employaient un moyen de fortune comparable, à l'aide d'une ampoule de lampe de poche dont un cassait avec soin le verre, et que l'on plaçait dans la charge d'allumage, en la reliant à une pile ou batterie à l'aide de longs fils... En fermant le circuit, le courant vaporisait immédiatement le filament, prévu pour tenir dans le vide de l'ampoule, et non pas dans l'air, avec le résultat espéré...c'était tout de même un peu bricolé!
Cdt
PR