ARCHIVE MilitariaCollec

Bonjour.
Voici une photo d'une série de cartouches. Les deux premières sont des 10 mm Gaupillat (la première est référencée par Erlmeir Brandt et la deuxième sort d'une boite complète), la 3ème est une 9 revolver et les deux dernières des .380 Bulldog. Si les trois dernières peuvent être interchangeables, les 10 mm Gaupillat ont des cotes plus larges ce qui les empeche d'etre chambrées dans ce genre de petit revolver. Simple stratégie commerciale à l'époque ou bien un revolver spécifique a bien existé ?

Si quelqu'un a une réponse...

Bonjour Michel,

La seconde est bien ce qu'on appelle une 9 mm Devisme et pourtant il y a écrit "10 mm" sur la paquet. Il s'agit d'une cartouche de fabrication Gaupillat d'après le brevet de 1859. A cette époque il n'y avait que les revolvers Devisme qui utilisaient de telles cartouches.


On notera, sur cette boite qui date des années 1860-1865, les termes très anciens "Cartouches-Balles" et "Arme percutant au centre".



La première cartouche est aussi de fabrication Gaupillat. Il peut s'agir d'une 9 mm Devisme de fabrication Gaupillat mais d'après le brevet de 1870 (elle est plus longue que la soit disant 10 mm Gaupillat présentée dans la tome 1 de Erlmeir Brandt) .


Lorsque des collectionneur ont trouvé une boite de la première cartouche , ils n'ont pas cherché à savoir dans quelle arme elles pouvaient allées. Ils les ont nommées 10 mm Gaupillat, alors que 10 mm Devisme aurait été plus adapté.

En résumé, tu as une 10 mm Gaupillat et une 9 Devisme qui sont en réalité deux 10 mm Devisme.... oups!

La collection de munitions s'est organisée en Europe à partir des années 1960. A partir de là, il a fallu donner un nom à chacune des cartouches que l'on trouvait. Pour les munitions d'arme de poing, la règle la plus communément admise est de nommer le nom de la première arme qui l'a utilisée.

Erlmeir Brandt est la première et la plus sérieuse compilation Européenne concernant les munitions d'armes de poing. Cependant il y a dans ces livres de nombreuses erreurs qui ont la vie dure...

chassepot

Bonjour. Merci pour tous ces renseignements. Comme quoi la pyrothécophilie n'est pas une science exacte mais si en plus à l'époque on n'appelle pas un chat un chat alors on ne s'en sort plus.
Bon WE