RE-bonsoir!
En 1937, la société NEUMEYER A.G., à Nuremberg fait breveter un nouveau procédé de fabrication des étuis en acier, améliorant considérablement l'étirage ces derniers par rapport à ceux utilisés durant la Grande Guerre, qui donnaient beaucoup de problèmes, tant à l'usine qu'à l'emploi... Ce procédé est si remarquable que toutes les cartoucheries allemandes l'adoptent rapidement. Ledit procédé reste classifié (Geheim!) jusqu'en 1942, date à laquelle les brevets Neumeyer sont rendus publics.
Les chiffres romains font leur apparition dans les marquages à partir de l'adoption des premiers étuis en acier. Vu que les résultats n'étaient pas encore complètement probants, il était nécessaire de fournir un moyen de remonter jusqu'à l'établissement fournisseur d'acier en cas de pépin, de façon à éradiquer les raisons de l'incident. Il s'agit donc de traçabilité pour arriver à l'aciérie fournissant le métal aux fabricants d'étuis.
En suite, on trouve un chiffre arabe correspondant au n° d'analyse du métal lui-même, car la qualité de l'acier pouvait ne pas toujours être régulière, vu les énormes quantités de douilles produites.
En effet, on considère habituellement qu'un lot (indiqué par l'autre chiffre arabe en plus du millésime de date)comportait 180 000 étuis. Ces n°s de lots étaient répétitifs au cours de l'année, car en pratique, on n'en trouve que jusqu'à 100 et un fabricant d'étuis pouvait sortir plusieurs millions de douilles par mois!(il y eut aussi des exceptions, comme avec les 7,92 mm kurz).
Ainsi, on dispose du chiffre pour le mois de janvier 40, rien qu'en 7,92x57 : un total de
212 322 748 étuis ont été produits par 28 fabricants...
En principe, les chiffres romains ne devraient figurer que sur les étuis acier cuivré, mais avec le passage à l'acier laqué , de nombreux étuis de transition en version laquée le conservent, jusqu'au passage intégral aux marquages ultérieurs où on se contente d'indiquer St, puis St+ pour l'acier, et * pour le laiton.
Lorsqu'il existe une lettre minuscule à la suite des chiffres romains, avant le n° d'analyse, il s'agit du code de l'usine ayant réalisé le traitement de surface de l'acier.
Cdt
PR